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LES RISQUES DE L'ALCOOL SUR LE CERVEAU DE L'ADOLESCENT




Avant 21 ans, le cerveau n’a pas terminé sa maturation. Le saviez-vous ?


Durant l’adolescence le cerveau grandit encore. Non seulement, il se développe encore au niveau biologique et physiologique, mais il construit aussi la maturation des comportements psychosociaux.


Cela signifie que de nombreuses connexions synaptiques s’établissent. C’est donc un moment où le cerveau est particulièrement « malléable », « modifiable ». On parle de neuroplasticité cérébrale. Si cela permet aux adolescents d'effectuer des progrès fulgurants dans le domaine de la pensée et de la socialisation, cela les expose également à des comportements dangereux du fait de la transformation continuelle de leur cerveau, ou à une vulnérabilité importante aux substances toxiques.


La consommation importante d’alcool durant l’adolescence endommage son développement de manière irréversible. Bien évidemment cela le prédispose également à développer à l’âge adulte un risque accru de dépendance à l’alcool, voire à des troubles psychologiques et comportementaux associés.


La pratique la plus dangereuse est celle du binge-drinking, « soit le fait de boire de l’alcool rapidement et en grande quantité, entraînant des concentrations très élevées d’alcool dans le sang. On parle de binge-drinking à partir de cinq bières (ou doses d’alcool) en deux heures pour un homme et quatre pour une femme » selon Sophie Laguesse, docteur en sciences biomédicales à Liège. Le but de cette pratique est d’être saoul le plus rapidement possible.


Selon cette chercheuse en neurosciences, l’addiction peut être représentée « comme un combat entre deux régions du cerveau ». D’un côté, une zone responsable de l’impulsivité, le striatum, qui va conduire le jeune à boire sans modération et d’un autre côté, une autre zone, le cortex préfrontal, responsable de la pensée analytique, qui va le pousser à se contrôler. Cette dernière zone ne parvient à maturation qu’à partir de 20 ans et au-delà. Ceci explique le comportement impulsif et émotif des adolescents.

Consommer de l’alcool de manière excessive durant cette période de vie entraîne de graves conséquences sur le cerveau comme une réduction des zones du cerveau qui gèrent les capacités cognitives (mémoire, attention, langage et conscience).


De plus, la consommation excessive d’alcool durant l’adolescence endommage de manière irréversible le cerveau et conduit l’adulte qu’il deviendra à développer des troubles psychologiques et comportementaux (addiction à l’alcool, anxiété, troubles dépressifs, diminution des performances cognitives et de la flexibilité comportementale).












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